Nous arrivons dans un joli gîte/camping aux démarches bio et locales. Nous en profitons donc pour goûter notre première nourriture locale. Les prix étant très cher en NC, nous optons pour les boîtes de conserve (chères aussi mais plus abordables) et nous réservons les petits plaisirs pour les lieux réputés.
La nourriture était exquise, entre carpaccio de Bénitier (gros coquillage), tartiflette de langouste, rougail coco et poisson frais le midi. Le soir, c’est grande table d’hôtes avec plein d’autres touristes, bonne ambiance, soupe de squash (citrouille locale très bonne) et crème de langouste, cerf à la broche et choucroute de papaye !
Le lendemain, nous faisons demi-tour et roulons sous la pluie. Après 15 jours de beau temps, on en avait presque oublié qu’il pouvait pleuvoir en Nouvelle-Calédonie ! Mais sous la pluie la route est finalement beaucoup moins dure que la veille en pleine chaleur !
Le jeudi, nous prenons un bus interurbain qui accepte le tandem dans sa soute, depuis le Nord jusqu’à Nouméa. En effet, un certain nombre de personnes nous ont déconseillé de rouler sur la portion ouest que nous n’avions pas fait à l’aller, la route étant monotone et aride. De plus, nous aimerions prendre le temps de visiter une des îles loyautés, réputée pour son accueil et ses paysages. Or, les départs en bateau sont peu nombreux.
Arrivés à Nouméa nous déposons notre tandem au service fret du bateau. Nous découvrons une toute autre atmosphère dans la seule ville du pays. Nous devons passer la nuit sur Nouméa pour prendre le bateau au petit matin à 6h, il n’y a pas de camping à Nouméa et les warmshowers ne sont pas disponibles. Nous apprenons que l’auberge de jeunesse est également complète, « l’hôtel » le plus accessible de Nouméa au niveau tarif. Un gentil kanak nous conduit dans un autre hôtel au prix accessible, il est également complet. Nous appellerons 5/6 autres hôtels, tous sont complets. Nous finirons par trouver une chambre dans un hôtel de moyenne gamme pour 100 euros la nuit ! Nous savons qu’il est parfois risqué de ne pas préparer à l’avance son voyage. Nous avons fait le choix depuis le début de l’aventure de vivre plus ou moins au jour le jour ou à 2/3 jours près et de se laisser porter par la route et les événements, ce soir nous en payons le prix fort !
Suite à cette expérience, nous décidons de rester le moins longtemps possible à Nouméa lors de notre dernière semaine sur l’île, si l’on ne veut pas y laisser toutes nos plumes !